Bonjour,
La secrétaire et moi-même étions présentes à la réunion du réseau amapien IDF le mardi 20 novembre 2007. Je vous propose un petit compte-rendu avant d'y intégrer ce que notre secrétaire aura à y ajouter.
1. Le fonctionnement des Amap
Ont été faits des rappels sur les principes de base du fonctionnement des Amaps, autour du respect de la charte.
- la distribution sous forme de paniers ;
- le pré-finacement de la récolte ;
- la solidarité financière avec le producteur ;
- une agriculture raisonnée, pas forcément labellisée ;
- des revenus stables pour le producteur ;
- une gestion collective et associative.
Suite au rappel de l'existence du site du réseau Amap-Idf et à l'historique des Amaps en France, on nous a rappelé qu'il existe plus d'une centaine d'Amap en France dont 55 en Ile-de-France.
L'Amap Miam 14 n'a pour l'instant pas de producteur, mais elle fonctionne pourtant. En effet, les amapiens de Miam 14 ont décidé de commencer les distributions avec des produits autres que maraîchers, en attendant de trouver un producteur de légumes. Je pense que cette idée est à reprendre.
2. L'agriculture en Ile-de-France
La plus grosse difficulté pour les maraîchers de la région francilienne est le développement d'une agriculture durable. Il reste pour l'instant quelques 350 maraîchers, dont la moitié seront à la retraite dans 5 ans, et dont seulement la moitié (de la moitié) est en bio.
La question de la reconversion a été posée, de ses modalités et des difficultés qu'elle peut poser. Un producteur a rappelé la faiblesse de l'arboriculture dans la région, face à l'expansion de la grande culture, et surtout de la céréaliculture.
Un petit rappel de chiffres : contrairement l'idée d'une région francilienne urbaine, environ 52 % du territoire francilien est agricole!!
Cependant, seulement 1,8% de la SAU (Surface Agricole Utile : concept statistique destiné à évaluer le territoire consacré à la production agricole) est en bio, alors que le plan Barnier prévoit et veut 6%.
3. Le réseau Amap-Idf
On nous a rappelé l'importance du respect de la Charte des Amap, sans lequel le réseau sera dans l'obligation de retirer l'appelation Amap aux associations non-respectueuses. Un groupe référent de la Charte a été créé, afin d'aider les nouveaux adhérents et les nouvelles amaps à s'approprier et à comprendre la Charte.
On a évoqué la question du SDRIF ou Schéma Directeur Ile-de-France, notamment sur la question des Plans Locaux d'Urbanisme, dans lesquels sont définies les portions de terre restant agricoles. La population française est invitée à se manifester sur cette question avant le 8 décembre, dans le cadre de réunions publiques.
http://environnement-transport.hauts-de-seine.net/portal/site/environnement/urbanisme/amenagement-du-territoire/revision-sdrif/1707/04ded69fb3495110VgnVCM100000860aa8c0RCRD.vhtml
4. L'association Terre de liens
Il s'agit d'une association nationale ayant pour objectif de faciliter l'accès au foncier dans le respect des hommes et de la nature. Il s'agit plutôt de projets ruraux, mais pas exclusivement. Elle regroupe des associations locales et des antennes régionales.
Souhaitant un accès collectif et solidaire au foncier, elle souhaite permettre l'installation de projets, lutter contre la spéculation foncière, et permettre des projets écologiquement et socialement pérennes.
Son outil de finance solidaire est appelé Foncière Terre de liens, créée en décembre 2006. Un lien va être ajouté sur le blog. La responsable régionale de Terre de liens a clairement appelé à la participation des amaps et surtout des amapiens à un groupe de travail et de réflexion lié aux activités régionales de l'association. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion de l'Amapmontrouge.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
La secrétaire et moi-même étions présentes à la réunion du réseau amapien IDF le mardi 20 novembre 2007. Je vous propose un petit compte-rendu avant d'y intégrer ce que notre secrétaire aura à y ajouter.
1. Le fonctionnement des Amap
Ont été faits des rappels sur les principes de base du fonctionnement des Amaps, autour du respect de la charte.
- la distribution sous forme de paniers ;
- le pré-finacement de la récolte ;
- la solidarité financière avec le producteur ;
- une agriculture raisonnée, pas forcément labellisée ;
- des revenus stables pour le producteur ;
- une gestion collective et associative.
Suite au rappel de l'existence du site du réseau Amap-Idf et à l'historique des Amaps en France, on nous a rappelé qu'il existe plus d'une centaine d'Amap en France dont 55 en Ile-de-France.
L'Amap Miam 14 n'a pour l'instant pas de producteur, mais elle fonctionne pourtant. En effet, les amapiens de Miam 14 ont décidé de commencer les distributions avec des produits autres que maraîchers, en attendant de trouver un producteur de légumes. Je pense que cette idée est à reprendre.
2. L'agriculture en Ile-de-France
La plus grosse difficulté pour les maraîchers de la région francilienne est le développement d'une agriculture durable. Il reste pour l'instant quelques 350 maraîchers, dont la moitié seront à la retraite dans 5 ans, et dont seulement la moitié (de la moitié) est en bio.
La question de la reconversion a été posée, de ses modalités et des difficultés qu'elle peut poser. Un producteur a rappelé la faiblesse de l'arboriculture dans la région, face à l'expansion de la grande culture, et surtout de la céréaliculture.
Un petit rappel de chiffres : contrairement l'idée d'une région francilienne urbaine, environ 52 % du territoire francilien est agricole!!
Cependant, seulement 1,8% de la SAU (Surface Agricole Utile : concept statistique destiné à évaluer le territoire consacré à la production agricole) est en bio, alors que le plan Barnier prévoit et veut 6%.
3. Le réseau Amap-Idf
On nous a rappelé l'importance du respect de la Charte des Amap, sans lequel le réseau sera dans l'obligation de retirer l'appelation Amap aux associations non-respectueuses. Un groupe référent de la Charte a été créé, afin d'aider les nouveaux adhérents et les nouvelles amaps à s'approprier et à comprendre la Charte.
On a évoqué la question du SDRIF ou Schéma Directeur Ile-de-France, notamment sur la question des Plans Locaux d'Urbanisme, dans lesquels sont définies les portions de terre restant agricoles. La population française est invitée à se manifester sur cette question avant le 8 décembre, dans le cadre de réunions publiques.
http://environnement-transport.hauts-de-seine.net/portal/site/environnement/urbanisme/amenagement-du-territoire/revision-sdrif/1707/04ded69fb3495110VgnVCM100000860aa8c0RCRD.vhtml
4. L'association Terre de liens
Il s'agit d'une association nationale ayant pour objectif de faciliter l'accès au foncier dans le respect des hommes et de la nature. Il s'agit plutôt de projets ruraux, mais pas exclusivement. Elle regroupe des associations locales et des antennes régionales.
Souhaitant un accès collectif et solidaire au foncier, elle souhaite permettre l'installation de projets, lutter contre la spéculation foncière, et permettre des projets écologiquement et socialement pérennes.
Son outil de finance solidaire est appelé Foncière Terre de liens, créée en décembre 2006. Un lien va être ajouté sur le blog. La responsable régionale de Terre de liens a clairement appelé à la participation des amaps et surtout des amapiens à un groupe de travail et de réflexion lié aux activités régionales de l'association. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion de l'Amapmontrouge.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire